Bienvenue sur le site des sculptures d’Antoine Picot.
Conçues spécialement pour le jardin, elles apportent une touche de vie et d’originalité à vos espaces extérieurs.

<<Ainsi, lorsque le Nil aux sept bouches s’est retiré des champs imprégnés de ses eaux et a repris son cours dans son lit primitif, quand le limon qu’il vient de déposer a été chauffé par l’astre céleste, les agriculteurs découvrent en retournant la glèbe des animaux en grand nombre…>>

Ovide, Les métamorphoses.

Antoine Picot est né en 1985 à Seclin (Nord). Attiré par les sciences naturelles depuis l’enfance et notamment par les plantes, il obtient une licence de biologie des organismes et des populations en 2005, puis s’intéresse au paysage et au dessin.
Diverses expériences en jardins l’amènent à un tour de France tout singulier. Il s’attarde particulièrement en Val de Loire, en Limousin et en Bourgogne. Entre 2007 et 2019, il se prête à quelques expositions de peintures. En 2011, il fût gratifié d’un brevet de viticulture-œnologie à Beaune.
Aujourd’hui, il a son antre de sculpteur en Maine-et-Loire, il continue à fréquenter l’émulation culturelle de la Creuse tout en participant de loin à la vie d’une ferme viticole jurassienne.

LES INSPIRATIONS.

En remontant le cours de l’histoire humaine et en allant de part le monde, on trouve de nombreuses traces d’animaux de pierre, de terre ou de métal. Outre le rôle formel qu’ils peuvent avoir dans le développement d’une esthétique, les animaux ont souvent un pouvoir d’intercession entre deux mondes.
Une irruption de l’imaginaire a lieu dans le quotidien. Inversement et concomitamment,  un objet concret invite les éléments qui l’entourent à se placer dans l’imaginaire du regardeur.
Dans cette conception des choses, la sculpture de jardin d’Antoine Picot est cet objet qui se doit d’être humble par rapport à la nature et qui cependant transforme la perception que l’on en a. C’est dans le rapport entre l’œuvre et le lieu que l’imaginaire trouve sa place.
La création est une recherche d’équilibre. Trop figurative, l’œuvre s’arrache au réel. Trop informe, elle n’arrive pas à se concrétiser. La recherche stylistique est peut-être ici: rester sur le fil du rasoir.

LA TECHNIQUE.

Chaque modèle étant une création originale, il faut toujours démarrer au niveau élémentaire. De l’argile et de l’eau. Le travail de modelage consiste à mettre en mouvement cette terre humide que l’air ambiant finira par sécher. Une fois séché et durci complètement, le modèle sera prêt pour la reproduction.

LE MOULAGE.

L’utilisation de l’élastomère permet une reproduction très fidèle. Cette technique garantit que l’émotion de l’œuvre sera bien présente dans la reproduction.

LES MATERIAUX UTILISES.

Pour la fabrication des sculptures de jardin, une certaine éthique guide les choix de l’artisan. Sont choisis des matériaux locaux, au plus près possible des impératifs écologiques actuels. Le liant est un ciment cuit à basse température, extrait et produit en France. Les charges sont des sables de carrières locales et les pigments sont pour la plupart des terres naturelles produites en France.